Tous les mois, « La lettre A++ » offre une exploration et diversifiée de l’actualité et des tendances dans le vaste domaine de la construction et de l’architecture. En adoptant une approche méticuleusement éditoriale, notre newsletter plonge dans plusieurs thématiques à chaque édition, permettant ainsi à nos lecteurs d’enrichir leurs connaissances en lien avec des sujets d’actualité de l’école et plus largement.
⮑ L’édito de Virginie :
Comme chaque année au mois de novembre, le film documentaire est à l’honneur avec le Mois du film documentaire organisé par Images en bibliothèque dans toute la France. Cette édition met en avant le thème des métamorphoses. La médiathèque se met ainsi au diapason pour valoriser son fonds audiovisuel en proposant une présentation de ses récentes acquisitions.
Ainsi, d’une image à l’autre, la photographie est également mise en lumière par le prestigieux salon Paris-Photo, et plus localement, les rencontres régionales à Montpellier.
La représentation de la ville dans la photographie se révèle sous différents angles. Nous vous proposons un éclairage plus spécifique sur son rapport à la précarité (logement social, insalubrité, etc.) mais aussi sur la ville à hauteur d’enfant, à travers une sélection de documents consacrés aux écoles, aux aires de jeux, à l’appropriation des espaces et aux apprentissages.
Le début du mois de novembre évoque également le recueillement, la mémoire et l’histoire.
Retrouvez donc tous ses thèmes dans nos sélections !
L’actualité, c’est aussi l’arrivée de la plateforme Tënk consultable par tous pendant un an grâce au réseau ArchiRès et du Ministère de la Culture et également, l’ouverture du portail documentaire du réseau BibArt qui rassemble plus de 130 bibliothèques spécialisées en histoire de l’art, patrimoine et archéologie, dont ArchiRès. Animé par la bibliothèque de l’INHA, le portail propose de nombreuses ressources.
Et pour que cet édito se clôture sur un sentiment d’apaisement, nous vous invitons à découvrir le dernier numéro de la revue Reliefs qui « explore les nuages sous toutes leurs facettes »…
– « Devant moi un passage profond et exigu, encadré de murs décrépis, qui mène à une cour. Des fils à linge sont tendus, des fils électriques peut-être, sur lesquels sèchent des torchons. À chaque fenêtre une parabole, toutes tournées dans le même sens vers le sud. Un alignement d’étais en acier soutient provisoirement l’immeuble frappé d’un arrêté d’insalubrité irrémédiable – on ne pourra pas y remédier, il faudra détruire, amputer, éradiquer. Puis reconstruire. Une résidence sociale. Les bâtiments aussi meurent, il y a du définitif, du sans retour. Une gigantesque poutre métallique traverse le passage pour maintenir les bâtiments de part et d’autre comme une attelle, une broche dans une jambe blessée qui ne peut plus rien porter. L’hôtel est devenu friable et bancal ; sans ces étais qui tiennent murs et plafonds il s’écroulait, rongé par l’humidité. »
Extrait de L’inhabitable de Joy Sorman (L’Arbalète, 2016).
– « Fermer les routes pour une journée est certainement un symbole, un signal, mais les signaux aussi sont importants parce qu’ils aident à croire aux nouveautés […]. Ils aident les enfants à grandir avec des désirs, ils aident les adultes à casser les habitudes qu’ils confondent souvent avec des nécessités. »
Extrait « La ville des enfants ; pour une [r]évolution urbaine » de Francesco Tonucci (Parenthèses, 2019).
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