10 films / 1 mois !
FILMS EN STREAMING avec ARTE CAMPUS, TËNK et ON ARCHITECTURE
Chaque mois, découvrez une sélection thématique de 10 films, choisis parmi nos plateformes de streaming, abordant des sujets variés tels que l’architecture, les villes, l’habitat, la nature, l’environnement, le climat, la scénographie, les arts vivants, l’espace public, les sciences du vivant, la sociologie, la technologie, le féminisme, le design et la mobilité.
Grâce à Arte Campus ArchiRès, accédez également aux captations de conférences organisées dans les écoles d’architecture.
En écho à la sélection, nous vous proposons, au fil des films, plusieurs références de lecture en lien avec certains d’entre eux, disponibles à la médiathèque.
En dehors de cette sélection mensuelle, profitez de l’intégralité des contenus disponibles sur Arte Campus ArchiRès, Tënk et On Architecture, et visionnez-les quand vous le souhaitez, où que vous soyez !
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— SPÉCIAL ÉTÉ —
JUIN / JUILLET / AOÛT 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS ! [du 01/06/25 au 31/08/25] *
Cette sélection met en lumière des œuvres qui interrogent et explorent de manière profonde la relation complexe entre l’humain, l’architecture et l’espace. À travers des films variés, les réalisateurs nous invitent à réfléchir sur l’impact de l’architecture sur nos vies quotidiennes, nos comportements et notre perception de l’environnement. Chaque œuvre propose une vision unique de l’espace, qu’il soit urbain, naturel ou intime, et soulève des questions sur notre interaction avec notre cadre de vie. Que ce soit à travers des portraits de communautés, des explorations de l’espace public ou des représentations de la nature, ces films invitent à repenser notre manière de vivre et d’habiter le monde.
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Français
[6 films en streaming]
Le cinéma de Quentin… : Réservoir Dogs (1992), Jackie Brown (1997), Kill Bill: Volume 1 (2003), Kill Bill: Volume 2 (2004), Planète terreur(2007), Boulevard de la mort (2007)
Durée : 6 films pour une durée totale de 10 heures
Réalisateur : Quentin tarantino, Robert Rodriguez
Production : Dimension Films, Rodriguez International Pictures, A Band Apart, Troublemaker Studios
ARTE revisite la filmographie du plus provocateur, iconoclaste et postmoderne des cinéastes hollywoodiens – Quentin Tarantino, avec six opus survoltés, complétés par deux documentaires.
Cette sélection illustre l’évolution artistique de Tarantino entre 1992 et 2007, de « Reservoir Dogs à « Kill Bill, en passant par « Jackie Brown. Ces films révolutionnent les codes narratifs avec des structures éclatées, des dialogues ciselés et une violence stylisée. « Boulevard de la mort » complète cette période créative, tandis que « Planète Terreur est l’œuvre de Rodriguez dans le projet Grindhouse commun.
L’ensemble témoigne d’une réappropriation créative des films de genre : polar, blaxploitation, arts martiaux, western et cinéma d’exploitation. Ces œuvres transforment la culture populaire en art cinématographique, avec des bandes sonores comme vecteurs narratifs. Pour les étudiants, elles constituent un laboratoire d’analyse mêlant histoire du cinéma et innovation narrative.
mots-clés : Cinéma · Arts martiaux · Uchronie · Westerns spaghetti · Films d’exploitation · Blaxploitation
Anglais / Français avec sous-titre Français
[En écho à l’actualité avec Raoul Peck]
Leugt (Menteries)
Durée : 13 minutes
Réalisateur : Raoul Peck
Producteurs : Die Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin (DFFB)
Ronald Reagan visite Berlin en 1982, provoquant des manifestations violentes. Ce court métrage d’étudiant de Raoul Peck est un pamphlet politique : il traite de l’utilisation abusive des mots et de leur dégradation du contenu dans la sphère politique.
L’avis de tënk : C’est à Berlin que Raoul Peck apprend le cinéma et produit ses premiers films. Avec quatre documentaires expérimentaux (1982-1984), il cherche un langage qui puisse contrer les formes politiquement hégémoniques et solliciter la participation du spectateur. Il s’y affirme aussi bien en tant qu’auteur qu’activiste engagé. « Leugt » porte ainsi sur le mensonge des mots autant que sur celui des images.
Comme il le fera dans tout son cinéma documentaire, Peck revendique ici la subjectivité et l’ironie. Il convoque la poésie tant visuelle que discursive par le montage. La juxtaposition ou la répétition d’éléments divers associés à des élans musicaux concourt à dévoiler les dénis officiels et démystifier les discours. Des gravures aux caricatures, des manifestations à leur répression, Peck fait dire aux enfants, dans un allemand appliqué, ce à quoi conduit le mensonge : l’engrenage de la violence.
Olivier Barlet ·
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
mots-clés : Les films de Raoul Peck • Fragments d’une œuvre • Histoire • Cinéma militant • Politique
Aller plus loin : Raoul Peck — « J’essaie d’approcher l’autre histoire, celle qui a été réduite au silence », podcast de 32 minutes sur france culture. Écouter le podcast !
Français / Allemand
[Série documentaire en quatre épisodes] Exterminez toutes ces brutes – 1. La Troublante Conviction de l’ignorance – 2. P***** de Christophe Colomb – 3. Tuer à distance – 4. Les Belles Couleurs du fascisme
Durée : 4 x 57 minutes (228 minutes)
Réalisateur : Raoul Peck
Producteur : Film, Velvet Film
« Civilisation, colonisation, extermination » : trois mots qui, selon Raoul Peck, « résument toute l’histoire de l’humanité ». La série documentaire en quatre épisodes du cinéaste haïtien s’appuie sur un constat: l’histoire humaine mondiale récente est celle de l’extermination et de l’exploitation féroce des autres peuples par les élites au pouvoir dans les pays occidentaux.
Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s’est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d’exterminer les Juifs d’Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l’on nommera un temps « tiers-monde ».
La série : Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d’Amérique à la Shoah, l’impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l’histoire de l’Occident.
mots-clés : Discrimination · Génocide · Occident · États-Unis · Esclavage · Racisme · Histoire des civilisations · Nazisme · Persécution des Juifs · Égalité · Puissance mondiale · Abus de pouvoir · Indiens d’Amérique du Nord · Politique · Colonialisme · Source historique · Impérialisme
Français
[Disponible à partir du 26.06.2025]
Constructions animales — Les architectes de la nature
Durée : information indisponible
Réalisateurs : Geoffroy de La Tullaye
Producteurs : Docland Yard / Biglo productions, Arte
Saviez-vous que certains animaux avaient inventé des portes d’entrée qui se ferment à clé ? Ou que d’autres s’étaient employés au fil des générations à construire des mégalopoles de 400 millions d’âmes d’une superficie de plus de 65 000 km2 ? Grâce aux avancées scientifiques et à des moyens techniques de dernière génération, découvrez l’ingéniosité et l’imagination du monde animal.
Florilège des trois épisodes de la série éponyme, ce documentaire suit les travaux d’animaux architectes, à l’instar du rat des moissons, qui tisse un nid parfaitement sphérique dans les hautes herbes, ou du blaireau, qui creuse de gigantesques lofts en souplex. Des oiseaux « républicains sociaux » organisés en phalanstère en haut des arbres du désert du Kalahari à la ville tentaculaire des fourmis coupeuses de feuilles, les urbanistes construisent quant à eux des cités en parfaite symbiose avec la nature. Enfin, certaines espèces peuvent être qualifiées de paysagistes, tant l’énergie qu’elles déploient pour construire leur maison façonne leur environnement. En milieu aride, le termite crée ainsi avec sa termitière des oasis de biodiversité à travers toute la savane
mots-clés : nature · architecture · construction · habitat
Français
[Magazine —TWIST]
Mer et plage : vagues d’inspirations ?
Durée : 31 minutes
Réalisation : Rebecca Gallon
Production : Arte
À la rencontre d’artistes dont les oeuvres sont dédiées aux espaces maritimes et côtiers, synonymes à la fois d’ouverture et de frontière. À Saint-Malo, Manon Lanjouère façonne des créatures marines à partir de déchets plastiques. Le photographe Berlinois David Uzochukwu transforme la mer en Mare Monstrum. L’historienne Amber Butchart dirige à Londres une exposition dédiée à la mode balnéaire.
Manon Lanjouère s’est prise de passion pour la vie sous-marine lors d’une résidence sur une goélette scientifique. Avec ses oeuvres, l’artiste veut attirer l’attention sur les menaces qui pèsent sur les mers. À partir de déchets plastiques, elle imagine des créatures marines filigranes impossibles à distinguer – à l’oeil nu – de véritables microalgues. « Twist » embarque avec elle sur un voilier à Saint-Malo.
L’eau est un élément central de l’oeuvre de David Uzochukwu. Dans Mare Monstrum, il livre une série de photographies de corps noirs stylisés, en contrepoint des représentations déshumanisées des migrants en Méditerranée. Le Berlinois d’adoption explique sa démarche dans « Twist ».
La Sicilienne Claudia Fauzia a besoin de la mer comme de l’air qu’elle respire. Consciente des discriminations que subissent ses compatriotes dans le sud de l’Italie, l’écrivaine milite pour les droits des femmes, en particulier dans les médias sociaux. Son premier roman illustrait notamment l’emprise du patriarcat sur la mer.
Col de marin, bikini et autres bandanas de pirate : la mode balnéaire fleurit depuis que l’humanité a découvert les joies des bains de mer. L’historienne Amber Butchart a étudié en profondeur ce phénomène. Elle est la commissaire de l’exposition « Splash ! A Century of Swimming and Style » proposée par le musée du design à Londres.
mots-clés : Culture et pop • Arts • Émission
Allemand avec sous-titre français
[Femme architecte]
Karola Bloch – Alors la femme prend les choses en main
Durée : 44 minutes
Réalisation : Helga Reidemeister
Production : Stiftung Deutsche Kinemathek
Gros plan sur Karola Bloch, femme engagée à gauche, féministe et pacifiste. Une trajectoire, marquée par les événements historiques : la Révolution d’Octobre, la Seconde Guerre mondiale, l’érection du mur de Berlin. Une vie faite d’exils et de rencontres. Elle raconte son travail d’architecte et sa relation à son défunt mari, Ernst Bloch. Une réalisation simple qui fait le portait d’une femme complexe et entière.
L’avis de tënk : Karola Bloch nous livre le récit de son existence, traversée de luttes politiques et d’une exigence d’émancipation, que ce soit la sienne ou celle des peuples et individus opprimés à travers l’histoire du début du 20e siècle. Pour saisir les enjeux des situations, elle insiste sur la nécessité de considérer les choses comme elles étaient vraiment, « l’être humain ne se résum[ant] pas à sa vie privée » mais « résult[ant] de la combinaison de différentes composantes ».
Cette exigence croise là l’approche de la cinéaste qui, film après film, creuse sous la surface des choses, qui s’avèrent toujours plus complexes qu’en apparence, des grands ensembles du quartier de Märkisches Viertel (Le Rêve acheté, Si c’est ça le destin) à la vie de sa sœur mannequin (Avec un intérêt obstiné pour l’argent), de la prison pour femmes de Gotteszell à la vie en Allemagne divisée puis réunifiée (Lieu de tournage Berlin, Éclairage de fond). En sondant le réel, Reidemeister cherche à le restituer avec ses contradictions, évitant ainsi l’écueil de ce que Karola Bloch appelle des demi-vérités.
Chloé Vurpillot ·
Chargée de diffusion pour Ardèche Images
mots-clés : Histoire • Féminismes • Politique • Architecte
Français / Anglais / Espagnol avec sous-titre
[Mois des fiertés]
Sélection « Des voix fières » : 5 films documentaire — JJ, Gendernauts, Mea Culpa, Transfariana et The Celluloid Closet
Durée : 71 minutes, 86 minutes, 72 minutes, 153 minutes, 102 minutes
Production : OKAY CONFIANCE, Hyena Films, Atelier Graphoui, Mujō, Romeo, Channel 4
Réalisation : Pauline L. Boulba, Aminata Labor, Lucie Brux, Monika Treut, Patrick Tass, Joris Lachaise, Rob Epstein, Jeffrey Friedman
Tënk célèbre le Mois des Fiertés : affirmer, documenter, transmettre les voix LGBTQIA+.
Face aux tentatives persistantes d’effacement, de censure et de régression, voire de backlash, il est plus que jamais nécessaire de faire entendre les voix queer, de raconter leurs histoires et d’affirmer leurs existences. Si le cinéma documentaire queer est présent toute l’année dans la programmation, Tënk célèbre le Mois des Fiertés et revendique un espace de visibilité, de mémoire et de lutte à travers une programmation documentaire de 5 films pour prolonger les prides !
Le cinéma documentaire n’est pas seulement un art de la trace, mais aussi un outil de résistance. En réunissant des films qui interrogent les représentations, racontent les combats collectifs et explorent les héritages culturels LGBTQIA+, Tënk fait vivre d’autres récits, porte d’autres regards sur nos passés, nos présents et nos futurs. Cette sélection est une invitation à comprendre comment l’art a su déjouer la censure héténormative « The Celluloid Closet », comment la rencontre entre deux formes de combats, deux modèles de luttes ne font plus qu’un « Transfariana », comment la création artistique a permis de penser et vivre des identités en dehors des normes « Gendernauts », comment mettre en lumière des artistes effacé·es pour nourrir nos luttes d’aujourd’hui « JJ » ou encore comment se vit l’affirmation de son identité au sein de sa propre famille « Mea Culpa ».
Une programmation soutenue par la Cinémathèque du documentaire.
mots-clés : Événements • Arts • LGBT+
Animaux architectes
Ingo Arndt
Résumé : Si les oeuvres architecturales de l’humanité sont connues de tous, les constructions savamment édifiées par les animaux restent généralement méconnues. Pendant deux ans, Ingo Arndt, photographe de renom pour GEO et National Geographic, a donc voyagé sans relâche sur les cinq continents pour immortaliser leurs incroyables réalisations. Découvrez la beauté, la complexité et l’ingéniosité de ces constructions au travers de photographies exceptionnelles, qui révèlent les détails d’un univers dont on ignorait la richesse. Preuve que la nature est une source infinie d’émerveillement et d’inspiration.
Anglais
[Concert exclusif !]
CocoRosie in private concert
Durée : 119 minutes
Réalisatrice : Bruno Patino
Production : ARTE Concert
Cocorosie en concert privé ! Le duo CocoRosie offre à une poignée de chanceux un concert particulièrement intimiste à l’occasion de la sortie de leur dixième album : Little Death Wishes. Un moment suspendu, aussi hanté que féerique.
Cela fait plus de vingt ans que CocoRosie tisse une musique à écouter comme on lit un conte de fées : blotti contre un être cher et partagé entre émerveillement, nostalgie et frisson…
C’est grâce aux albums La Maison de Mon Rêve et Noah’s Ark, parus respectivement en 2004 et 2005, que Bianca et Sierra Casady ont planté les premières graines de cet univers unique. Des compositions qui n’ont pas perdu une once de leur puissance émotionnelle : « By Your Side », « Beautiful Boyz », « Terrible Angels »… On découvrait alors leur folk mâtinée d’electronica et de psyché et rehaussée d’une multitude de bruits délicieusement mélancoliques (jouets, balançoires, dinettes…).
Si les sœurs Casady sont toujours restées fidèles à elle-même, elles ont su intégrer au fil des albums de nouvelles sonorités issues du hip-hop et du spoken word. Elles continuent de tirer ce fil avec Little Death Wishes – leur dixième album, publié en 2025. L’occasion pour les deux sœurs de s’exprimer en musique sur leur vision de la condition féminine, en prenant comme toujours pour socle leur relation sororale.
Filmé le 12 mai 2025 au Comptoir Général, Paris.
mots-clés : EDM • LoFi • Indus • Electronica • Hip-Hop • Beatbox
Fraaçais
[Masterclass à l’ENSA de Normandie]
L’anthropocène avec Jean-Robert Viallet
Durée : 151 minutes
Réalisation : Anne-Lise Carlo, Jean-Robert Viallet
Production : Ensa Normandie
Jean-Robert Viallet, réalisateur du documentaire L’homme a mangé la terre, été présent à l’ENSA Normandie pour une masterclass autour de l’anthropocène. L’objectif de cette masterclass est à la fois de comprendre les grands enjeux environnementaux et d’aborder le traitement audiovisuel de ces sujets cruciaux.
Jean-Robert Viallet, né en 1970, est un documentariste français lauréat du prix Albert-Londres. Autodidacte passionné d’ethnologie, il explore les fractures de la société contemporaine et les zones grises du pouvoir. Son approche cinématographique mêle rigueur journalistique et regard critique sur les transformations du monde moderne.
L’anthropocène constitue son thème de prédilection avec « L’homme a mangé la Terre » (2019), vu par 3 millions de spectateurs. Ce documentaire historique décrypte deux siècles d’industrialisation pour comprendre comment l’humanité est devenue force géologique dominante. Viallet révèle les motivations cachées du « progrès » et questionne les choix technologiques présentés comme neutres.
Retrouvez dans la programmation, ci-après le film « L’homme a mangé la Terre ».
mots-clés : Écologie · Documentaire · Industrialisation · Capitalisme · Environnement · Histoire · Progrès · Géologie · Modernité · Critique
Nicolas Bourriaud
Résumé : Le catalogue de l’exposition-manifeste conçue par Nicolas Bourriaud, qui prend pour point de départ l’intégration de la notion d’anthropocène dans la sphère artistique actuelle : l’ouvrage explore la production d’une nouvelle génération d’artistes qui travaille le réel et annule la division traditionnelle entre les notions de culture et nature. L’édition revient en détails sur les œuvres exposées et propose un glossaire particulièrement éclairant.
Français / Allemand avec Transcription
[Documentaire multi-primé !]
L’homme a mangé la Terre
Durée : 90 minutes
Réalisation : Jean-Robert Viallet
Production : Les Films du Tambour de Soie, Cinéphage Productions
De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l’anthropocène et de la détérioration continue de la planète.
En deux siècles, la course au progrès a durablement altéré la planète avec 1400 milliards de tonnes de CO2 piégées dans l’atmosphère. De la révolution industrielle anglaise au tout-pétrole américain, l’exploitation des énergies fossiles, l’industrialisation, le taylorisme et les guerres mondiales ont accéléré la production de masse. Chimie de guerre reconvertie en agriculture intensive, urbanisation, automobile, nucléaire, plastique et béton ont façonné la consommation de masse jusqu’à la révolution numérique, engendrant réchauffement climatique, déforestation et pollutions qui marquent l’avènement de l’ère anthropocène.
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme.
mots-clés : Progrès · Agriculture · Mondialisation · Histoire de la technologie · Moyens de transport · Industrie automobile · Technologie · Évolution · Croissance démographique · Émissions · Production de pétrole · Usine · Monde du travail · Production de masse · Pays en développement · Homme et technique · Recherche · Industrialisation · Science · Capitalisme · Invention · Préhistoire · Croissance économique · Avenir · Société de consommation · La Terre · Politique · Construction automobile
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