Tous les mois, « La lettre A++ » offre une exploration et diversifiée de l’actualité et des tendances dans le vaste domaine de la construction et de l’architecture. En adoptant une approche méticuleusement éditoriale, notre newsletter plonge dans plusieurs thématiques à chaque édition, permettant ainsi à nos lecteurs d’enrichir leurs connaissances en lien avec des sujets d’actualité de l’école et plus largement.
Plusieurs évènements ont marqué ce mois de mars, à commencer par la journée internationale des femmes le 8 mars, le Quart d’heure de lecture, manifestation initiée par le Ministère de la culture et qui se termine par le festival international du film documentaire du 22 au 29 mars 2025, le Cinéma du réel à Paris. Chaque année, on célèbre aussi la poésie avec le Printemps des poètes. Et c’est également la période des carnavals, moment propice à la fête dans l’espace public !
Alors, pour ce numéro d’A++, nous abordons tous ces sujets au regard de nos disciplines avec des suggestions de lectures en ligne, des livres à emprunter, des vidéos, des expositions et des notes de lecture de revues spécialisées.
Pour évoquer la journée des femmes et mettre en avant la lecture, nous avons choisi de vous proposer une sélection d’ouvrages de femmes auteures, de découvrir des romans ou des essais, issus des collections de la médiathèque. Ces livres abordent, en toile de fond, des villes, des espaces, des paysages ou des contextes environnementaux. Ils racontent des histoires ou suscitent des réflexions
Nous vous proposons aussi de découvrir une autre sélection d’ouvrages ou d’articles de revues sur les lieux de divertissement en rapport avec le thème de la fête.
Pour vous inviter à la lecture, Nathalie Sauvagnac commence ainsi son livre Et nous, au bord du monde :
« Je pourrais décrire Les Vignes vues du ciel. Un trou de verdure comme dirait Rimbaud, une cicatrice sur la colline où fleurissent des merisiers, cerisiers sauvages aux fruits acides et délicieux qui nouent les intestins. Lorsque le printemps les met en fleurs, il y a des éclats de blanc et de rose sur tout le vallon, comme un tableau pointilliste. Un flanc de coteau où Les Vignes se cachent, où les arbres en corolles illuminent de vert la vue sur la ville.
Le lieu est de toute beauté, une langue verdoyante, escarpée, phare sur notre ville de banlieue, à vingt kilomètres de Paris. Près de tout et loin du monde.
On y accède en quittant la route des hommes, par un chemin de terre au bout duquel deux corps de bâtiments s’accrochent sans maître. En tout premier, une grande remise déshabillée de ses murs et, sur sa hanche droite, l’ancien poulailler. Juste au-dessus, la maison principale en bois et en meulière, chevelue de vigne vierge. Sur deux niveaux. »*
* Nathalie Chauvagnac, Et nous, au bord du monde, éditions du Masque, 2022, p.13
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