10 films / 1 mois !
FILMS EN STREAMING avec TËNK, ON ARCHITECTURE et ArchiRès
Chaque mois, découvrez une sélection thématique de 10 films choisis parmi nos plateformes de streaming (ArchiRès, Tënk et On Architecture), abordant des sujets variés tels que l’architecture, les villes, l’habitat, la nature, l’environnement, le climat, la scénographie, les arts vivants, l’espace public, les sciences du vivant, la sociologie, la technologie, le féminisme, le design et la mobilité.
En écho à cette sélection, nous vous proposons également plusieurs références de lecture en lien avec certains films, disponibles à la médiathèque.
Au-delà de la sélection mensuelle :
→ Profitez de l’intégralité des contenus disponibles sur ArchiRès, Tënk et On Architecture, et visionnez-les quand vous le souhaitez, où que vous soyez
→ Explorez les bases de données audiovisuelles et sites internet spécialisés répertoriés sur ArchiRès
→ Accédez aux captations des conférences organisées par les associations de l’ENSAM et l’école sur la chaîne YouTube de l’ENSAM
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OCTOBRE 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS ! [du 15/10/25 au 15/11/25] *
Cette sélection met en lumière des œuvres qui interrogent et explorent de manière profonde la relation complexe entre l’humain, l’architecture et l’espace. À travers des films variés, les réalisateurs nous invitent à réfléchir sur l’impact de l’architecture sur nos vies quotidiennes, nos comportements et notre perception de l’environnement. Chaque œuvre propose une vision unique de l’espace, qu’il soit urbain, naturel ou intime, et soulève des questions sur notre interaction avec notre cadre de vie. Que ce soit à travers des portraits de communautés, des explorations de l’espace public ou des représentations de la nature, ces films invitent à repenser notre manière de vivre et d’habiter le monde.
Nota Bene : N’oubliez pas de vous connecter sur les plateformes avant de cliquer sur les liens vidéos, sinon une page 404 s’affichera.
Français avec sous-titre Français / Anglais
🧟♂️🔪🪓⚰️💀[Spécial halloween]
La Cellule
Durée : 50 minutes
Réalisateur : Samir Ramdani
Producteurs : Samsha Films
Aujourd’hui, c’est l’apocalypse. Une pandémie dévastatrice, un État totalitaire, des hordes de zombies. Et c’est au collège Charles Péguy que l’avenir du monde se décide.
L’avis de tënk :Samir Ramdani réalise un film de genre (ce n’est ni la première ni la dernière fois) dans le cadre d’un atelier. Les acteurs, tous amateurs, jouent à la perfection, les plans sont absolument maitrisés, les décadrages (des couloirs à l’abstraction d’un désert, des classes au grand vert d’une forêt) sont vertigineux. Et, lorsqu’un stylo tombe, notre pouls déraille. Car si l’économie des moyens est plus qu’assumée (les effets spéciaux sont faits maison, notamment avec la projection de films sur des eaux colorées), le film et ses enfants n’en demeurent pas moins très inquiétants.
Fondamentalement, ici, tout est jouissif, politique (qui menace qui, qui a peur de ces enfants, en vérité ?) et cette énergie est formidablement communiquée. Beaucoup reste à faire et ce film est une ressource.
Charlène Dinhut ·
Programmatrice et commissaire d’exposition
mots-clés : Les films du FIDMarseille • Festivals • Jeunesse • Fiction
Pas de dialogue
[Série ―13 épisodes]
Dance plus City
Durée : entre 4 à 10 minutes pour chaque épisodes
Production : Just a Moment
Réalisation: Rūta Ronja Pakalne, Martti Helde, Valerijs Olehno, Vadym Ilkov, Lina Luzyte
Lituanie, Lettonie, Estonie, France et Ukraine : dans ces cinq pays européens, Dance Plus City crée une passerelle inédite entre danse contemporaine et architecture. Le projet propose une manière unique d’appréhender l’interaction entre la fluidité du corps humain et les structures matérielles qui nous entourent, souvent omniprésentes mais rarement perçues dans leur véritable dimension.
Dance Plus City est une série de 13 vidéos qui met en scène des espaces architecturaux imposants et chargés d’histoire, confrontés à la vitalité et à la liberté des corps de danseurs contemporains. Chaque épisode explore le thème du mouvement, du flux et de la circulation dans des lieux très variés — écoles, terminaux portuaires, stades, musées, crématoriums — révélant la vie, l’énergie et les histoires propres à ces espaces.
Le projet s’enrichit d’une dimension internationale : des réalisateurs issus de chacun de ces pays travaillent hors de leur territoire, apportant un regard extérieur et inédit sur l’architecture locale et les pratiques chorégraphiques. À travers cette collaboration transfrontalière, Dance Plus City invite à redécouvrir le lien intime entre corps, espace et mouvement, tout en célébrant la diversité culturelle européenne.
mots-clés : Danse contemporaine • Architecture
Français
[Interview d’architectes]
Bien urbain
Durée : 13 minutes
Réalisateurs : Arian Lehner, Matthieu Bordreuil
Producteurs : MIES.FR
Cet entretien avec l’atelier d’architecture et d’urbanisme Bien Urbain met en lumière une approche résolument tournée vers l’intelligence de la réhabilitation et l’importance cruciale de travailler avec l’existant.
L’agence s’est positionnée comme un acteur majeur de cette démarche en développant au fil des années une véritable expertise sur ce type de commandes particulières. Cette compétence reconnue lui permet aujourd’hui d’élargir son champ d’intervention en proposant des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage spécifiquement dédiées aux enjeux complexes de la réhabilitation architecturale et urbaine.
La philosophie de Bien Urbain qui guide l’ensemble de leurs projets : les bâtiments d’aujourd’hui ne sont pas simplement des constructions vouées à l’obsolescence, mais constituent bel et bien les ressources naturelles de demain.
mots-clés : Réhabilitation architecturale · Économie circulaire · Réemploi
Français
[Conférence]
Faire territoire avec Simon Teyssou
Durée : 44 minutes
Réalisateur : Musée d’histoire de Marseille
Production : Image de ville
D’innombrables bâtiments sont disponibles. Comment les réinvestir ? Savons-nous les transformer pour d’autres usages ? Générer des expérimentations inventives et joyeuses ? Faciliter leur habitabilité ?
L’architecture, l’aménagement urbain, le paysage, le design social participent à la qualité de la vie de chacune et chacun, pour peu qu’ils se déploient au cas par cas, au sur-mesure, avec les habitants tant humains que non-humains…
Tenir compte du « déjà-là » n’est que le premier pas d’une approche sensible et économe de l’architecture. Il s’agit d’enchanter un lieu, de jouer des diverses échelles disponibles, de façonner d’autres territorialités ayant leurs temporalités.
mots-clés : Réhabilitation · Réemploi · Habitat inclusif · Urbanisme · L‘aménagement du territoire · Paysage
Espagnol avec sous-titre Anglais
[Architecture bolivienne contemporaine]
The work of architect Freddy Mamani
Durée : 62 minutes
Réalisation : Isaac Niemand
Production : Freddy Mamani
Freddy Mamani est un architecte bolivien reconnu pour avoir créé le style architectural néo-andin, inspiré de la culture des Aymaras, peuple autochtone des Andes dont il est issu. Ses bâtiments se distinguent par leurs couleurs vives, leurs ornements et leurs formes audacieuses, qui célèbrent l’identité culturelle de la région.
Le film nous plonge dans les rues d’El Alto, la ville la plus haute du monde, pour révéler les racines et les sources d’inspiration de Mamani. Il y travaille principalement, ayant construit plus de 70 structures appelées « cholets » — un terme mêlant « chalet » et « cholo », parfois utilisé pour désigner les personnes d’origine indigène. Ces bâtiments multifonctionnels combinent commerces au rez-de-chaussée, salles de fêtes aux étages supérieurs et appartements résidentiels, donnant à la ville son identité unique.
L’architecture de Freddy Mamani est largement saluée pour son originalité, sa force symbolique et son impact social, offrant un véritable témoignage de la richesse culturelle des Andes à travers des constructions à la fois audacieuses et profondément enracinées dans les traditions locales.
mots-clés : Néo-andin · Cholet · Ornementation
El Alto
Peter Granser
Résumé : La série de photos de Peter Granser montre des bâtiments sélectionnés par l’architecte bolivien Freddy Mamani Silvestre à El Alto, en Bolivie. Âgé de 42 ans, Mamani appelle son style « nouvelle architecture andine ». Les formes et les couleurs sont basées sur la culture aymara indigène et l’architecture pré-Inca, qui se trouve dans le site du patrimoine mondial de l’UNESCO Tiwanaku sur le lac Titicaca. Depuis 2005, les autodidactes Mamani et son bureau d’architecture ont réalisé plus de 60 projets à El Alto.
Français
[Mathériauthèque]
Béton de plâtre
Durée : 7 minutes
Réalisateur : Simon Pinochet
Producteur : Blast production
Le plâtre, omniprésent dans les constructions parisiennes du XVIIe siècle, a progressivement été remplacé par le béton et les matériaux modernes. Aujourd’hui, face aux enjeux environnementaux, l’agence Ciguë explore son potentiel comme alternative au ciment, dont la production génère près de 30 % des émissions de CO₂ dans le secteur du bâtiment.
Le projet, soutenu par l’accélérateur FAIRE, étudie également l’usage du plâtre comme liant capable de recycler les matériaux issus du réemploi — briques, tuiles ou béton concassés — en remplacement des agrégats naturels. Après deux années de recherches en laboratoire et en conditions réelles, les résultats montrent que ces bétons de plâtre recyclés offrent résistance, isolation acoustique et performance tout en réduisant l’impact environnemental.
Pour Ciguë, le projet ne promeut pas le « tout-plâtre », mais invite à repenser nos pratiques et notre rapport aux matériaux dans la construction contemporaine.
mots-clés : Béton · Plâtre · Matériaux · Écologie · Ressources · Inovation · Construction
Anglais, Français SME
[Le droit de rêver]
Les Espoirs
Durée : 20 minutes
Réalisation : Daniel Touati
Production : Le BAL
« Nous vous demandons juste un temps pour nous écouter. » Par ces mots, des lycéens provoquent le dialogue avec des adultes qui habituellement les éduquent. Tourné à Roubaix, Les Espoirs interroge le droit de rêver dans un monde soumis à l’exigence de réussite.
L’avis de tënk : Si de nombreux jeunes gens vivent l’école comme un système dominé par l’évaluation et la compétition, comment peuvent-ils faire face à la peur de l’échec ? Dans Les Espoirs, les jeunes ont utilisé la caméra comme un outil de courage pour parler de leurs peurs et aller vers les autres.
Dans cette intense observation d’une classe de lycée de Roubaix, les élèves parlent avec éloquence et honnêteté de la pression qu’ils subissent à l’école et dans la société en général. Ils craignent de ne pas pouvoir répondre aux exigences d’une société axée sur la performance. Daniel Touati crée un espace cinématographique qui leur permet de s’ouvrir et d’exprimer leurs inquiétudes et leurs espoirs. Un moment d’honnêteté touchant qui pose la question de ce que pourrait être une école qui n’anticiperait pas les contraintes sociétales.
La jeunesse est-elle vraiment la meilleure période de la vie ?
Luc-Carolin Ziemann ·
Programmatrice, autrice et formatrice cinéma
mots-clés : Jeunesse • À voir en famille • Société
Français
[Court métrage de l’artiste JR]
Allégorie citadine
Durée : 21 minutes
Réalisation : Alice Rohrwacher, JR
Production : Ad Vitam, Social Animals, ARTE France Cinéma
Un petit garçon réussit à lui seul à se libérer de l’étau de la caverne platonicienne… Quatre ans après leur court métrage « Omelia Contadina », l’artiste JR et la cinéaste Alice Rohrwacher cosignent cette jolie fable à la croisée du burlesque et de la poésie, du réel et de l’animation.
Que se passerait-il si un prisonnier parvenait à s’échapper de la caverne imaginée par Platon ? Jay, un petit garçon de 7 ans, va, en toute innocence, tenter l’aventure. Accompagnant sa mère, venue passer une audition à l’Opéra de Paris, il trouve le temps long, s’échappe et parcourt la ville. Les rues de la capitale deviennent une gigantesque affiche dont il suffit d’arracher des morceaux pour goûter à la liberté.
Sélectionné à la Mostra de Venise en 2024, « Allégorie citadine » se situe dans le prolongement du spectacle Chiroptera, également inspiré de l’allégorie platonicienne de la caverne.
mots-clés : Photographie • Philosophie • JR • Court-métrage
Français
[Jean-Luc Parant • Plasticien Français]
Un film de boules
Durée : 50 minutes
Réalisatrice : Claire Glorieux
Production : Claire Glorieux
« C’est un film sur le poète et plasticien Jean-Luc Parant qui depuis des décennies fabrique des boules et écrit des textes sur les yeux. Touchée par son travail, j’ai eu envie de réaliser un film sur sa vision du monde qui fait écho à la mienne. C’est un film de regard : le sien sur le monde, le mien sur son monde, le mien sur le monde à travers son regard, et le sien sur le monde à travers mon film. »
L’avis de tënk : « Je fais des boules pour pouvoir entrer dans mes mains et aller là où mes yeux ne vont pas, où je ne suis jamais allé avec eux, où je ne me rappelle pas avoir été visible. Pour aller là dans la matière, dans mon corps sur la terre », écrivait l’artiste Jean-Luc Parant.
Réaliser un film sur des boules qui sont autant d’yeux et donc de caméras, voilà une proposition que l’autrice du très remarqué Zou nous adresse avec une gourmandise fort réjouissante. Son portrait d’artiste respecte les lois du genre (éléments biographiques, création des pièces, l’artiste dissertant dans son atelier, etc.) mais façon puzzle : on y voit un Parant souvent roublard nous expliquer son rapport à l’argent, au corps, au monde de l’art, à travers un jeu de miroir composé de chansons (interprétées par Claire Glorieux) et surtout d’un montage qui lui aussi tourne et se déplie comme une mélodie d’enfant.
Benoît Hické ·
Programmateur et enseignant
mots-clés : Arts • Portrait
Anglais
[Sans-abrisme]
« What It Takes to Make a Home »
Durée : 29 minutes
Réalisation : Giovanna Borasi, Daniel Schwartz
Production : CCA
Que signifie vivre en ville sans maison ? Quel rôle les architectes peuvent-ils jouer face à l’itinérance ? What It Takes to Make a Home (2019) explore ces questions à travers une conversation entre Michael Maltzan (Los Angeles) et Alexander Hagner (Vienne), qui confrontent leurs expériences dans des contextes urbains et économiques différents.
Le film met en avant leur recherche de solutions durables plutôt que temporaires, et interroge l’implication des architectes dans la lutte contre la stigmatisation des sans-abris.
Il montre comment l’architecture peut contribuer à transformer la ville en un espace inclusif, accueillant et digne pour tous.
mots-clés : Sans-abrisme · Inclusion urbaine · Espaces publics · Itinérance · Architectes engagés · Habitat durable
Sarah Vanuxem
Résumé : Quiconque tente aujourd’hui de traverser la Méditerranée ou même de voyager à pied, à vélo ou à cheval le constatera : le territoire se ferme, tant sous l’effet de son aménagement physique que de la loi. Ce mouvement s’inscrit dans une tendance multiséculaire. Depuis l’aube de la modernité, a été mise en place une interdiction progressive du droit de vagabonder et de subsister librement sur le territoire. D’un point de vue écologique et éthique, il est pourtant vital de retrouver un monde poreux et traversable, tant pour les humains que pour les autres êtres vivants.
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Tél.: +33 (0)4 67 91 89 89
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