10 films / 1 mois !
FILMS EN STREAMING avec ARTE CAMPUS, TËNK et ON ARCHITECTURE
Chaque mois, découvrez une sélection thématique de 10 films, choisis parmi nos plateformes de streaming, abordant des sujets variés tels que l’architecture, les villes, l’habitat, la nature, l’environnement, le climat, la scénographie, les arts vivants, l’espace public, les sciences du vivant, la sociologie, la technologie, le féminisme, le design et la mobilité.
Grâce à Arte Campus ArchiRès, accédez également aux captations de conférences organisées dans les écoles d’architecture.
En écho à la sélection, nous vous proposons, au fil des films, plusieurs références de lecture en lien avec certains d’entre eux, disponibles à la médiathèque.
En dehors de cette sélection mensuelle, profitez de l’intégralité des contenus disponibles sur Arte Campus ArchiRès, Tënk et On Architecture, et visionnez-les quand vous le souhaitez, où que vous soyez !
Vous avez une idée de thématique ? Nous sommes ouverts à toutes vos suggestions !
Avant de regarder une vidéo, activez votre connexion !
Si vous êtes à l’ENSAM, cliquez sur ce lien « d’activation », sélectionnez « OnArchitecture » en cliquant dessus, puis revenez sur cette page. Depuis chez vous, sélectionnez « ENSA de Montpellier » dans « Recherchons votre institution », validez et entrez vos identifiants école.
Si vous avez un compte, connectez-vous avec vos identifiants, sinon inscrivez-vous (100 comptes offerts*).
MAI 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS ! [du 01/05/25 au 31/05/25] *
Cette sélection met en lumière des œuvres qui interrogent et explorent de manière profonde la relation complexe entre l’humain, l’architecture et l’espace. À travers des films variés, les réalisateurs nous invitent à réfléchir sur l’impact de l’architecture sur nos vies quotidiennes, nos comportements et notre perception de l’environnement. Chaque œuvre propose une vision unique de l’espace, qu’il soit urbain, naturel ou intime, et soulève des questions sur notre interaction avec notre cadre de vie. Que ce soit à travers des portraits de communautés, des explorations de l’espace public ou des représentations de la nature, ces films invitent à repenser notre manière de vivre et d’habiter le monde.
Nota Bene : N’oubliez pas de vous connecter sur les plateformes avant de cliquer sur les liens vidéos, sinon une page 404 s’affichera.
Français / Anglais / Espagnol avec sous-titre Français / Français SME / Anglais
Lisière
Durée : 73 minutes
Réalisateur : Éva Tourrent
Production : Survivance, GoGoGo Films, En Rachachant
« Quelques cabanes construites à flanc de colline en marge de la société et sans les hommes. Un lieu refuge, de transformation collective et féministe. Depuis cette lisière, aux côtés de celles qui la construisent, j’interroge ma place dans la nature et la société, dans mon couple, la liberté de mon corps et d’avoir un enfant. »
Comment construire de nouveaux imaginaires ? Avec quels outils, quels ancrages, vers quels paysages ? Le film d’Éva Tourrent apparait comme un phare autour duquel nous pourrions toutes et tous nous réunir pour tenter de penser ensemble les transformations des désirs féminins à l’œuvre. La terre ici est une terre de femmes. Au milieu des arbres, sous le soleil, certains corps dénudés se révèlent loin des regards des hommes, se découvrant en marge des injonctions sociales. Sur cette terre s’incarnent plusieurs courants féministes, plusieurs générations et divers choix de sexualités. La liberté est palpable, tout comme les vertiges qu’elle peut provoquer.
Ces femmes bâtissent elles-mêmes les cabanes qui les abritent : leurs mains scient, clouent, leurs pieds tassent la terre. La réalisatrice est avec elles. De ces images de reconstructions émerge sa voix douce, introspective ; elle partage avec nous son histoire intime de façon infiniment délicate. Le regard profond et exigeant qu’elle pose sur ses propres désirs permet alors d’éclairer les nôtres.
Hélène Ricome ·
Réalisatrice, artiste associée au CéSor (CNRS/EHESS)
mots-clés : La Terre tient nos rêves • Escales • Soutenus par Tënk • Intime • Féminismes • Un lieu en commun
Women’s lands : construction d’une utopie
Françoise Flamant
Résumé : Pour s’affranchir de la domination masculine, les femmes dont la geste est ici retracée ont franchi le pas, pris la tangente et construit ensemble autre chose : tout un monde, toute une vie à elles. Elles ont tenté l’aventure dans l’Ouest des États-Unis, sur des terres reculées où une poignée d’entre elles résident toujours. Elles ont défriché, semé et planté, bâti leurs maisons et leurs abris avec la volonté d’inventer un nouvel art de vivre entre femmes.
Français
No comply, skate et sexisme
Durée : 52 minutes
Réalisation : Rebecca Gallon
Production : AnderAnderA Production, France Télévisions
Jeudi 22 mai à 23.00 sur France 3 Occitanie et sur france.tv du 15 mai au 21 juin 2025.
Jess, Loanne et Lilou sont membres et fondateur.ice.s du collectif Apax Skate Crew, créé à Montpellier, et qui rassemble femmes et minorités de genre autour du skateboard.
Entre sessions en non-mixité, compétitions comme le FISE et événements dédiés tels que la Chica Chique Sess, le documentaire met en lumière les obstacles auxquels font face les femmes et minorités de genre dans un univers encore largement masculin.
En suivant le quotidien des membres du collectif, le documentaire dévoile leur engagement, la solidarité et la passion. Il aborde surtout des sujets comme le sexisme dans le skate, le manque de reconnaissance médiatique et la marginalisation des skateuses.
Malgré tous ces obstacles, Apax Skate Crew affirme son existence et contribue à ouvrir la voie à une scène plus inclusive et accessible.
mots-clés : Montpellier • Lutte • Portrait • Fise • LGBTQIA+
Français
Les Champs à contrechamp
Durée : 30 minutes
Réalisateur : Philippe Petit
Producteurs : ARTE Studio
Ludivine Bantigny est historienne, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Rouen-Normandie.
L’historienne Ludivine Bantigny nous raconte par le menu l’histoire sociale et politique des Champs–Élysées de Louis XIV aux Gilets Jaunes. Elle nous conte l’histoire de l’Arc de Triomphe commandé par Napoléon I et achevé en 1837 ; évoque le rite de la flamme que l’on ranime chaque jour ; les moments de célébration militaire et le massacre d’État perpétué le 17 octobre 1961 contre les Algériens.
Nous découvrons, en sa compagnie, la face cachée de « la plus belle avenue du monde ». Cette avenue unique concentre richesses et inégalités, devenant une métaphore politique · architecturale des contradictions française. En définitive, cet espace militaire · civil représente un microcosme où s’affrontent différentes visions de Paris et de la France, questionnant si cette avenue ne serait pas aussi le plus rebelle.
mots-clés : Militaire · Bâtiment historique · Symbole de prestige · France (histoire du pays) · Historisme (histoire) · Architectes · Histoire des civilisations · Louis XIV (roi France) / Roi Soleil · Violence (général) · Algérie · Crime · Manifestation · Napoléon Ier (empereur France) · Paris
« La plus belle avenue du monde » : une histoire sociale et politique des Champs-Élysées
Ludivine Bantigny
Résumé : Les Champs-Élysées : entre gloire et révolte, ce livre déconstruit le mythe de «la plus belle avenue du monde». Au-delà du luxe affiché, l’auteur révèle ses coulisses sociales et politiques, mises en lumière par les manifestations des Gilets jaunes. S’appuyant sur archives et entretiens, l’ouvrage montre comment cette artère symbolique concentre à la fois richesse et précarité, histoire aristocratique et contestations populaires. Les Champs apparaissent ainsi comme un espace paradoxal, théâtre privilégié des tensions qui traversent la société française.
Sans dialogue
Boundary Window
Durée : 16 minutes
Réalisation : Shingo Masuda, Katsuhisa Otsubo, Shingo Masuda + Katsuhisa Otsubo
Production : Felipe De Ferrari, Diego Grass
Les architectes japonais Shingo Masuda et Katuhisa Otsubo ont achevé ce projet de conversion en 2014 – transformant une maison de deux étages dans la banlieue de Tokyo, en un studio de photographie spectaculaire.
Un grand rideau de verre couvre et s’étend au-delà, la façade du bâtiment. Ces fenêtres sont intentionnellement désalignées sur les planchers du bâtiment – lorsque la partie inférieure de la fenêtre est ouverte, non seulement la première fenêtre du plancher s’ouvre, mais aussi la partie inférieure de la fenêtre du deuxième étage. Cette conception initie une nouvelle relation entre la structure et la fenêtre.
mots-clés : Réhabilitation • Japon • Minimalisme
Français / Malinké / Fulfulde (Pular) avec sous-titre Français / Français SME / Anglais
Au cimetière de la pellicule
Durée : 93 minutes
Production : JPL Productions, L’image d’après
Réalisation : Thierno Souleymane Diallo
Thierno, un cinéaste qui « perd son temps », parcourt la Guinée à la recherche de Mouramani, le premier film tourné par un noir d’Afrique francophone, Mamadou Touré, en 1953. Dans cette quête, il découvre ce que sont devenus les cinéastes, les pellicules, les salles de projection de ce pays qui fut pionnier du cinéma sur le continent africain.
L’avis de tënk : Thierno va pieds nus car c’est la situation du cinéma guinéen. Il est en quête d’une origine sur laquelle s’appuyer : le premier film guinéen avait-il été fondateur ? Il filme lui-même mais est surtout filmé en train de le faire. On le voit attentif aux friches, aux restes, aux ambiances, aux témoins, aux personnes à la campagne comme en ville, avec une évidente empathie. Mais le délabrement qu’il constate ne donne pas un film désespéré, car Thierno ose, à partir de rien, avec ses interlocuteurs, improviser du cinéma.
Cette approche culottée rend ce film passionnant. Les artifices sont visibles, le film est en train de se faire sous nos yeux. Cette structure composite, ces entrées multiples, participent d’une pensée nouvelle du documentaire où chaque scène devient événement, mise en scène pour interroger le présent. Si bien que l’objet de recherche est de plus en plus un objet vivant. De la quête de l’impossible, il fait une épopée. Dès lors, ultime supercherie mais aussi manifeste d’espérance, il peut reconstituer avec une caméra en carton ce que les affres de l’Histoire ont détruit à jamais.
Olivier Barlet ·
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
mots-clés : Arts • Coups de cœur • Soutenus par Tënk • Brouillon d’un rêve • Histoire • Enquête
Portugais avec sous-titre Français
Portraits fantômes
Durée : 93 minutes
Réalisateur : Kleber Mendonça Filho
Producteur : CinemaScopio
Portraits fantômes est un voyage multidimensionnel dans la ville de Recife, capitale brésilienne de Pernambuco, à travers le temps, le cinéma, le son, l’architecture et l’urbanisme.
Sélection officielle Cannes 2023
Il y a depuis toujours un lien étroit entre le cinéma et la ville, entre la fascination qu’elle exerce, les émotions qu’elle suscite, les épreuves qu’on y endure et les possibilités qu’elle offre au cinéaste de la filmer sous tous les angles, de donner à voir et à entendre toutes les espèces d’espaces qui la composent.
Avec ces Portraits Fantômes, Kleber Mendonça Filho se concentre sur l’appartement familial et les grands cinémas du centre-ville de Recife – ville qu’il habite et dont il a, dès ses premiers films, fait son territoire cinématographique. Dans un agencement foisonnant d’archives, de documents et d’extraits de films (d’origine et de nature diverses), avec une obstination d’archéologue, il en sonde la mémoire individuelle et collective. Ce faisant, il en dresse également une carte sentimentale et subjective que les films encore à venir viendront compléter tout aussi amoureusement.
Fabien David •
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
mots-clés : Les films du Festival de Cannes • Festivals • Sortis en salle • Histoire • Arts
Français / Allemand avec sous-titre Français
Le Dessous des images – « New Yorker », le trait de légende
Durée : 11 minutes
Réalisateurs : Jérémy Frey
Producteurs : ARTE Studio
Depuis maintenant cent ans, The New Yorker a fait le choix, unique au monde, de consacrer sa couverture à une œuvre dessinée. The New Yorker avait apporté son soutien à Kamala Harris en 2024 avec une couverture à la chromatique bleutée.
Depuis sa création, le magazine résiste au flot d’images saturant l’actualité médiatique avec ses « Unes » dessinées. Retour sur la fabrique de ces mythiques couvertures. Le 7 octobre 2024, le prestigieux hebdomadaire américain The New Yorker publiait en couverture ce portrait de Kamala Harris. L’image signe le soutien de la rédaction à la candidate démocrate.
Ce profil vainqueur et optimiste à la chromatique bleutée a été imaginé par l’artiste française Malika Favre. Cette dernière nous révèle les secrets de fabrication de cette « Une». Françoise Mouly, directrice artistique du célèbre magazine, revient sur ces couvertures mythiques.
mots-clés : USA · Dessin à la main · Symbole · Questions d’actualité · Presse · Bande dessinée · Code de la presse · Liberté d’expression (éducation aux médias) · États-Unis (histoire du pays) · Connaissance des médias · Critique (éducation aux médias) · Éducation aux médias · Caricature · Description de l’image · Image · Effets des médias · Élection · Médias en tant que quatrième pouvoir · Débats (démocratie) · Attirer le grand public · Effets des médias · Information (éducation aux médias) · Médias · Primaires (États-Unis) · Succès · Dessin
Sans dialogue
Bliss Point
Durée : 26 minutes
Réalisation : Gerard Ortín Castellví
Production : Leonardo Bigazzi, Fondazione In Between Art & Film – Lo Schermo dell’Arte, Gerard Ortín Castellví
Un steak est savamment éclairé sur un plateau de publicité alimentaire. Un livreur traverse la ville à vélo jusqu’à une remorque de fortune où des travailleurs préparent des hamburgers. Des robots dotés d’algorithmes sillonnent une grille tentaculaire de caisses. Des imprimantes 3D empilent des couches de données générées par ordinateur pour produire des alternatives alimentaires. Bliss Point nous plonge dans le rythme accéléré de l’approvisionnement alimentaire et l’émergence de nouveaux processus techno-capitalistes.
Visions du Réel 2024 – Compétition Internationale
Moyens et Courts Métrages
L’avis de tënk : « Après Future Foods (VdR 2021) et Agrilogistics (2022), Gerard Ortín Castellví clôture sa tranchante trilogie sur l’industrie alimentaire et les bouleversements majeurs que le « progrès » technologique vient provoquer. Le terme « bliss point » fait référence au dosage millimétré d’un ingrédient additif (sucre, sel, graisse) dans l’optique d’optimiser au maximum l’appétibilité d’un produit. C’est cette valeur d’optimisation fondamentale du capitalisme que le cinéaste éviscère, non sans ironie, avec ses compositions aussi élégantes et léchées que le régime publicitaire qu’il dénonce.
Au menu, une auscultation des développements récents de l’ubérisation et de l’autonomisation du stockage alimentaire à l’aide de l’intelligence artificielle, le tout sans commentaire, tant le cinéaste accorde sa pleine confiance à l’efficacité redoutable de sa démonstration visuelle. Bliss Point est une chorégraphie mécanique et inhumaine, d’une précision esthétique et intellectuelle remarquable, dévoilant l’envers de cette demande inépuisable qui caractérise notre système. Estomaquant.
James Berclaz-Lewis ·
Responsable du bureau de programmation à Visions du Réel
mots-clés : Les films de Visions du Réel • Festivals • Travail • Essais • Société
Anglais / Français
This Train I Ride
Durée : 77 minutes
Réalisation : Arno Bitschy
Production : Point du Jour – Les films du Balibari
Les États-Unis aujourd’hui. Un train de marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de hobos (vagabonds).
L’avis de tënk : Parcourir les grands espaces états-uniens en montant dans les immenses trains de marchandise est une aventure pratiquée depuis des lustres par certain·es, une culture lui est même dédiée, la culture hobo. Arno Bitschy nous emmène sur les routes de Ivy, Karen ou Christina qui ont choisi ce mode de vie, certaines pour une quête de sens, par éternelle rébellion ou par une impérieuse nécessité de liberté.
Intéressé par des personnages dans la marginalité, le réalisateur a souvent tourné de ce côté de l’Atlantique, toujours pour raconter des histoires humaines. Une traversée du pays avec ces femmes attachantes et des paysages incroyables, on renoue ici avec l’une des idées phare des États-Unis : la liberté. Pas la liberté, libertarienne, celle de la loi du plus fort.
La liberté de voyager, de se retrouver seule, de se faire confiance, de faire ses propres choix, sans les hommes, contre la société, être libres !
Corentin Charpentier ·
Régisseur cinéma
mots-clés : Société • Coups de cœur • Brouillon d’un rêve • Cinéma direct
Mandarin / Tamacheq / Français avec sous-titre Français / Anglais
Memories of an Unborn Sun
Durée : 22 minutes
Réalisatrice : Marcel Mrejen
Production : FIEF Productions, Les Films Pelléas, Alpha Tango Productions
Depuis 2006, des milliers de travailleurs chinois arrivent chaque jour en Algérie pour construire de nouvelles villes à travers le pays. Le refus des entreprises de construction de prendre en charge les morts a donné lieu à des rumeurs de disparition de corps de travailleurs, remettant ainsi en cause la mémoire collective de ces ouvriers effacés de l’histoire.
Visions du Réel 2024
Prix du meilleur court métrage
L’avis de tënk : Sous la lumière verticale, engins, fermes solaires et silhouettes apparaissent, mirages fugaces, entre les concrétions rocheuses. Nous sommes près d’In Ekker (Sahara algérien), où les Français ont mené des essais nucléaires souterrains dans les années 1960. Les ouvriers de l’atome, évoqués par des archives officielles presque rétro-futuristes, ont fait place aux employés des entreprises de construction chinoises du 21e siècle, hébergés sur des bases-vies isolées.
Si leurs témoignages anonymes sur la pénibilité du travail ancrent Memories of An Unborn Sun dans la réalité, Marcel Mrejen les fond dans une impressionnante dystopie visuelle, qui met en parallèle l’énergie atomique aux mains de l’ex-puissance coloniale et la mise sur orbite, imaginaire, d’un soleil artificiel lancé au cœur du désert par les Chinois. L’un d’eux, errant tel un spectre halluciné, nous transmet la mémoire de cet évènement à venir, promesse d’une croissance infinie, avant d’être englouti par un vent de sable, où retentit la voix d’un poète touareg imprécateur : « Combien de temps allons-nous exister, sans présent, tiraillés entre hier et demain ? »
Emmanuel Chicon ·
Programmateur à Visions du Réel
mots-clés : Les films de Visions du Réel • Festivals • Travail • Essais • Société
* Veuillez vous connecter à vos comptes avant de cliquer sur le lien, sinon une page d’erreur s’affichera.
Comment voir les films ?
La plateforme d’arte campus propose un contenu de plus de 4000 vidéos, dont les catalogues vidéos du Centre National du Cinéma (CNC), de L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), des Ensas et du Collège de France.
Comment visionner les films ?
→ Rendez-vous sur le « Portail ArchiRès » et connectez-vous à votre compte lecteur.
→ Cliquez sur le « lien vers la plateforme VOD ARTE Campus-ArchiRès », pour activer la connexion.
→ Retournez sur la « 10 films / 1 mois ! » pour consulter la sélection de films.
Vous n’avez pas encore de compte ? Nous vous invitons à en créer un, en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Tout un monde documentaire, un monde cinématographique qui résiste et crée, contre toutes les images qui nous envahissent.
Comment visionner les films ?
→ Pour vous inscrire vous êtes obligé·e d’utiliser votre adresse mail @montpellier.archi.fr sans quoi votre inscription sera bloquée par la plateforme. Les utilisateurs déjà inscrits peuvent renouveler leur abonnement depuis leur compte personnel en ajoutant le nouveau code.
→ Pour votre école le code est : ENSAMONTP2025 offre limitée : 100 comptes offerts par la médiathèque
OnArchitecture est une archive audiovisuelle sur l’architecture et le monde dans lequel nous vivons. Une collection de 650 vidéos – et ce n’est pas fini – produites par Felipe De Ferrari et Diego Grass depuis 2007, offrant un panorama large et critique de l’environnement bâti.
Comment visionner les films ?
→ OnArchitecture est accessible en ligne à cette adresse : https://search.ebscohost.com.
La base est accessible au sein de l’école sans identification.
→ Depuis chez vous, sélectionnez « ENSA de Montpellier » dans « Recherchons votre institution », validez et entrez vos identifiants école.
Les collections de la Médiathèque
Livres et Ebooks
Bases de données
Revues
Vidéothèque
Matériauthèque
L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM)
179 rue de l’Espérou
34093 MONTPELLIER cedex 5
Tél.: +33 (0)4 67 91 89 89
www.montpellier.archi.fr
La médiathèque se situe au 1er étage de l’école.
