Médiathèque de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier - Besoin d'un renseignement ? Contactez-nous au 04 64 91 89 73 ou à documentation[at]montpellier.archi.fr

10 films / 1 mois !

Programmation mensuelle de 10 films issus de la plateforme de streaming Tënk, de la base de données On Architecture et des collections du réseau ArchiRès (Bêka et Lemoine, Images de la culture, conférences des Ensa(p)).

Notre sélection aborde des sujets variés : architecture, villes, habitat, nature, environnement, climat, scénographie, arts vivants, espace public, sciences du vivant, sociologie, technologie, féminisme, design et mobilité.

En écho à cette sélection, nous vous proposons également plusieurs références de lecture en lien avec certains films, disponibles à la médiathèque.

Au-delà de la sélection mensuelle :

Profitez de l’intégralité des contenus disponibles sur ArchiRès, Tënk et On Architecture, et visionnez-les quand vous le souhaitez, où que vous soyez

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NOVEMBRE 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS ! [du 18/11/25 au 18/12/25] *

Cette sélection met en lumière des œuvres qui interrogent et explorent de manière profonde la relation complexe entre l’humain, l’architecture et l’espace. À travers des films variés, les réalisateurs nous invitent à réfléchir sur l’impact de l’architecture sur nos vies quotidiennes, nos comportements et notre perception de l’environnement. Chaque œuvre propose une vision unique de l’espace, qu’il soit urbain, naturel ou intime, et soulève des questions sur notre interaction avec notre cadre de vie. Que ce soit à travers des portraits de communautés, des explorations de l’espace public ou des représentations de la nature, ces films invitent à repenser notre manière de vivre et d’habiter le monde.

Nota Bene : N’oubliez pas de vous connecter sur les plateformes avant de cliquer sur les liens vidéos, sinon une page 404 s’affichera.

Dans ton tel - Meryem

Anglais / Néerlandais / Français
avec sous-titre Français / Français SME

[🌎COP 30 de Bélem]
Planet B

Durée : 74 minutes
Réalisateurs : Pieter Van Eecke
Producteurs : BALDR Film

Comment grandir sur une planète en pleine autodestruction ? Pendant quatre ans, le cinéaste Pieter Van Eecke a suivi la belle amitié espiègle unissant Bo et Luca, deux adolescent·es aussi engagé·es dans leur activisme écologique que dans leur expérience des peines surprenantes et contradictoires de l’entrée dans l’âge adulte.

L’avis de tënk : On arrive dans la vie et beaucoup d’espèces d’oiseaux sont en train d’en partir. Ça fait quoi, ça, quand on doit grandir (et se dire qu’on vivra peut-être encore dans 70 ans) ?

Peut-être que les vertiges poussent à l’action. Bo et Luca, pris de vertige, se lancent à corps perdus dans Extinction Rebellion, ses manifestations, ses engagements physiques : on reprend le pouvoir, on travaille en collectif, on invente, on est des « activistes » ! Nécessité absolue, sûrement vitale, que Pieter Van Eecke suit en pleine action, avec rythme et énergie. Quatre ans de tournage : de 13 à 17 ans, il y a de quoi évoluer, passer des caps, plonger et réfléchir.

Entre moments d’adrénaline pure et discussions, Planet B capte de multiples questionnements, sur la rébellion, sur l’identité qui se construit et montre une jeunesse audacieuse, forcée à la maturité par un monde qui ne lui en laisse pas le choix.

Jérémie Jorrand ·
Responsable de l’éditorialisation et co-directeur artistique de Tënk

mots-clés : Jeunesse • Coups de cœur • Écologie

Parlement européen - Tous les épisodes

  Français

[Filmer l’architecture]
[Collection ArchiRès : Bêka & Lemoine]

Koolhaas Houselife

Durée : 58 minutes
Réalisateur : Ila Bêka, Louise Lemoine
Producteurs : BêkaFilms

La série Living Architectures dresse le portrait de bâtiments en suivant les gens qui y vivent, y travaillent ou le traversent. Dans cet épisode, la visite de la maison Lemoine créée par Rem Koolhaas est guidée par Guadalupe, la femme de ménage.

C’est en Gironde, dans l’extraordinaire maison de Jean-François Lemoine, qu’Ila Bêka et Louise Lemoine ont baladé leur caméra pour proposer une visite atypique d’un des monuments phares de l’architecture de la fin du 20e siècle construit par l’architecte Rem Koolhaas.

Ici, la star du film est moins la maison que… Guadalupe, la femme de ménage.

En effet, les deux cinéastes suivent cette femme au caractère bien trempé dans son travail quotidien au cœur d’une demeure qui est un poème de béton, de fer et de verre. « Y a pas de murs, je sais pas comment ça tient ! » s’étonne Guadalupe. Une proposition qui fait preuve d’un nouveau regard porté sur l’architecture, élargissant les champs de sa représentation. Une maison est un lieu de vie plurielle – même celle-ci – avec son désordre, son imperfection, ses détériorations, ses changements.

Ce film offre un portrait d’une rare spontanéité de la vitalité concrète et changeante d’un de ces monuments que l’on croit immortels. Si la maison est inoubliable, Guadalupe ne l’est pas moins.

mots-clés : Architecte • Architecture • Art • Maison • Portrait

[Livre : 69.02 KOO]

Elements of architecture : floor, ceiling, roof, door, wall, stair, toilet, window, façade, balcony, corridor, fireplace, ramp, escalator, elevator
Rem Koolhaas

Résumé : Cet inventaire des éléments architecturaux nous donne à voir au microscope tout ce qui constitue les fondements de nos bâtiments et revient sur les techniques de construction de base utilisées par les architectes de tout temps, dans le monde entier. Ce livre contient ainsi tous les outils indispensables pour comprendre comment ces éléments apparemment constants évoluent en fait en permanence, au fil du temps. Conçu par Rem Koolhaas lui-même, ce livre est vivement attendu: selon son auteur, «jamais un livre n’a été plus pertinent à un moment où l’architecture que nous connaissons subit un bouleversement sans précédent».

Disponible à la médiathèque

Dans ton tel - Meryem

Pas de dialogue

[🏢🎬Architecture en plan-séquence]
Social Housing 1737

Durée : 4 minutes
Réalisation: David Lorente, Josep Ricart, Xavier Ros, Roger Tudó, Harquitectes

Production : Felipe De Ferrari

Une structure hybride avec des écrans et des dalles de béton sépare les habitations, combinée à des piliers minces en béton structurel qui permettent des portées courtes et efficaces et caractérisent l’espace dans chaque pièce.

La parcelle offrant de bonnes vues et un environnement agréable, un système additif génère le bâtiment et intensifie les relations entre les espaces habités et leurs environs. Toutes les chambres sont tournées vers l’extérieur, vers le paysage. Dans le même temps, cependant, ces pièces s’organisent autour d’un atrium central en forme de cloître où se concentrent les services et les circulations, offrant une lumière naturelle généreuse et une ventilation croisée à tous les espaces. Le projet façonne 3 anneaux continus – terrasse, programme et circulation – avec les noyaux de communication verticale compacts placés à l’intérieur de l’atrium pour desservir 4 logements par niveau. Cette disposition permet d’aménager 136 appartements. L’atrium central, espace abrité et partiellement ouvert, ventile les cages d’escalier, tempère les habitations et rend les résidences plus confortables.

Chaque appartement est composé d’une série de modules non hiérarchiques identiques de 10,6 m², qui peuvent être utilisés comme salon, cuisine ou chambre, et sont entourés d’espaces de transition orientés vers l’extérieur. Le long du mur extérieur, un balcon continu de 1,5 mètre de large s’étend vers l’atrium tandis qu’un espace de couloir presque symétrique agit comme un porche vitré et accueille les salles de bains, l’espace de stockage ou les annexes du salon.

mots-clés : Plan fixe • Logement social

Square Idée - La fin des mégalopoles ?

Anglais avec sous-titre Français

[Filmer l’architecture]
[Collection ArchiRès : Bêka & Lemoine]

Barbicania

Durée : 90 minutes
Réalisateur : Ila Bêka, Louise Lemoine
Producteurs : BêkaFilms

Barbicania est un long-métrage tourné pendant un mois en immersion au Centre et au Domaine du Barbican à Londres, l’une des réalisations emblématiques de l’architecture brutaliste.
Construit comme un journal intime, le film accompagne le duo de réalisateurs dans leur exploration méthodique du complexe. Pendant quatre semaines, ils ont arpenté ces espaces monumentaux, des derniers étages des tours résidentielles jusqu’aux galeries souterraines du centre artistique, capturant au fil des jours la vie qui anime cette cité de béton.

Barbicania dresse un portrait sensible et documenté de cet ensemble urbain hors norme. Le film révèle les habitants et leurs parcours, les rituels quotidiens qui rythment le lieu, l’architecture brute et ses paradoxes esthétiques. Entre espaces publics et sphère privée, le documentaire dévoile ce qui fait du Barbican bien plus qu’un monument : un écosystème vivant et singulier.

En proposant cette immersion au cœur d’une utopie conçue dans l’après-Seconde Guerre mondiale, le film interroge sa capacité à traverser les décennies. Comment cette vision architecturale radicale résiste-t-elle à l’épreuve du temps ? Barbicania offre des éléments de réponse à travers les voix et les visages de ceux qui l’habitent aujourd’hui.

mots-clés : Maison de retraite • Résidence • Brutalisme • Habitation • Personnes agées 

Square Idée - La fin des mégalopoles ?

Français

[💔🎬CINÉMA · Long métrage]
La nuit venue

Durée : 95 minutes
Réalisation : Frédéric Farrucci
Production : Koro Films

Premier long métrage de Frédéric Farrucci, La Nuit venue orchestre la rencontre entre Jin, chauffeur de VTC, et Naomi, strip-teaseuse et call-girl, dans la nuit parisienne. Les rues vides de la ville, les trajets en boucle sur le périphérique, les néons omniprésents donnent au film l’aura d’un film noir.

À la sortie d’une boîte de nuit, Naomi monte dans la voiture de Jin et devient progressivement sa cliente régulière. Entre ces deux êtres solitaires, broyés par la jungle économique, une complicité inattendue se développe, puis une romance naissante. Mais cette relation fragile peut-elle survivre dans un environnement aussi hostile ? Jin, sans papiers et endetté auprès de passeurs, se retrouve prêt à prendre des risques inconsidérés face à la triade chinoise, organisation criminelle qui ne pardonne rien.

Visuellement travaillé, ce thriller nocturne offre une vision sans concession du sort réservé aux migrants et aux travailleurs précaires, véritables esclaves d’une ubérisation qui les déshumanise. Les scènes parisiennes captent avec une beauté saisissante l’essence même de la ville après la tombée du jour.

Enfin, la bande originale composée par Rone constitue un atout majeur. L’artiste français a remporté le César de la meilleure musique originale pour ce travail, une reconnaissance amplement méritée. Ses compositions électroniques transcendent certaines scènes et les élèvent dans une autre dimension.

mots-clés : Uberisation • Paris nocturne • Thriller • Electro • Romance • Ville

Le Dessous des cartes - Chine : le Tibet sur un plateau

Français, Anglais sous-titre

[🪨🌱 Industrie du bâtiment vs Nature]
Terrarium

Durée : 15 minutes
Réalisation : Ambroise Cousin
Production : Ambroise Cousin

À la surface l’homme-machine extrait pour construire et construit pour extraire. Pendant ce temps, sous terre, d’autres mangeurs de sols s’activent. Chacun semble habiter son univers, ignorant celui de l’autre. Deux mondes aveuglés qui s’entre-dévorent en tentant de digérer toute la matière du monde.

L’avis de tënk : Il y a la montagne. Il y a des colosses mécaniques qui extraient, creusent et déplacent la terre. Il y a le béton qui coule puis les parpaings qui se dressent. Il y a cet espace à vivre qui apparaît et qui fait disparaitre les espaces de vie, de la main de l’homme, devenu par l’entremise de la mécanisation, un agent géologique.

Quelques voix éparses énoncent des répliques énigmatiques, tandis que progressivement, nous plongeons dans la terre et fouillons ce sol qu’on extrait en surface. Qu’a-t-il à nous dire ce sol ? Et que deviennent les êtres qui y vivent ? Qui sont-ils d’ailleurs ?

Par le truchement du montage et du son, tout se retrouve dessus-dessous et l’agent géologique devient un agent double. Reste à savoir lequel des deux joue le rôle de Gargantua, aménageant et transformant la terre, son relief, sa topographie et ses écosystèmes.

Julia Pinget ·
Réalisatrice

mots-clés : Écologie • Expérimental

[bande-dessinée : 741.6 DAV]

Le droit du sol : journal d’un vertige
Etienne Davodeau

Résumé : En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l’humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes. Étienne Davodeau, sapiens parmi les sapiens, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l’alerte d’un vertige collectif imminent et invite à un voyage dans le temps et dans l’espace.

Disponible à la médiathèque

Projets discrets

 Arabe levantin, sous-titre Français

[📽️Le Mois du film documentaire 2025]
[L’Œil d’or 2018 au festival de Cannes]

Samouni Road

Durée : 130 minutes
Réalisation : Stefano Savona
Production : Alter Ego Production, Dugong Production, Picofilms

Dans la périphérie rurale de Gaza City, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C’est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.

Le réalisateur Stefano Savona s’est fait adopter par les Samouni. La radieuse Amal lui sert de guide dans leur univers de deuil et de ruines. Ils vivaient de leurs modestes terres. Chaque olivier avait son histoire. Pieux, travailleurs, éloignés des partis politiques, ils économisaient pour marier leurs enfants. La sérénité d’Amal laisse croire que l’apocalypse a glissé sur son plumage soyeux.

Grâce à un travail d’animation et d’images de synthèse, le film s’enrichit d’exceptionnelles séquences réalistes et oniriques. D’un côté la tuerie des 5 et 6 janvier 2009 telle qu’elle a été vécue par Amal terrorisée et telle que l’ont vue les snipers israéliens. De l’autre l’imaginaire d’Amal, nourri par la télévision, hanté par des monstres de métal.

mots-clés : Les films du Festival de Cannes • Israël – Palestine, d’autres regards • Festivals • Événements • Brouillon d’un rêve • Histoire • Conflits • Un lieu en commun

Drôles de villes - Las Vegas, États-Unis

  Allemand, sous-titre Français

[À quoi rêve la publicité ?]
Une journée dans la vie d’un consommateur final

Durée : 44 minutes
Réalisation : Harun Farocki
Production : Harun Farocki Filmproduktion

Harun Farocki puise dans quarante ans d’images télévisées pour reconstruire une journée idéale de la vie d’un consommateur.

L’avis de tënk : Se réveiller, s’occuper de ses enfants, prendre soin de son corps de femme, faire du sport avec son corps d’homme, prendre sa voiture pour se rendre au travail – au bureau ou à l’usine, mais toujours dans la joie, nourrir son homme, rendre heureux son homme, prendre soin de son homme, répandre des effluves de parfum et un sourire éclatant lors de soirées mondaines, se coucher. Recommencer.

Harun Farocki agence un ensemble de séquences publicitaires qui, du matin au soir, offrent une marchandise pour chaque moment de la journée, un produit pour chaque problème. Sans commentaire, le montage crée une étrangeté grandissante, une hallucination tout droit sortie de l’imaginaire du capitalisme, qui « révèle la manière dont la publicité se nourrit de notre attention, et nourrit en retour nos désirs. »

Chloé Vurpillot ·
Chargée de diffusion pour Ardèche Images

mots-clés : Les films de Harun Farocki • Fragments d’une œuvre • Société • Politique • Found-footage

Drôles de villes - Las Vegas, États-Unis

  Français

[Collection « Images de la culture »]
Bab Sebta

Durée : 19 minutes
Réalisatrice : Randa Maroufi
Production : Barney Production, Mont Fleuri production, Sophie Penson, Saïd Hamich

Bab Sebta (« la porte de Ceuta ») est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain et porte d’entrée vers l’Europe. Dans ce lieu, théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais, des milliers de personnes travaillent chaque jour ou attendent, simplement, de passer la frontière. Un quotidien en suspens où la vie se déroule, traversée de violences comme d’élans de solidarité.

La cinéaste a reconstitué cette zone frontalière et ses marquages au sol indiquant différentes files ou interdictions, pour en faire un espace presque théâtral. Les plans zénithaux (caméra à la verticale au-dessus de l’action) alternent avec des plans à hauteur d’homme ; la plupart sont tournés en travelling, ce qui permet de passer de façon fluide d’une scène avec un groupe de voyageurs à une autre.

Dans cette longue file de gens et de véhicules, où ont convergé touristes, contrebandiers, commerçants et émigrants, ces plans révèlent autant l’attente interminable, les rapports de pouvoir (l’encadrement par les douaniers et la police), qu’une certaine solidarité entre voyageurs. La lenteur des mouvements de caméra renvoie à la répétition immuable des mêmes gestes et situations dans ce type de lieu.

Dans cette reconstitution soutenue par une création sonore mêlant bruits, voix lointaines, annonces de haut-parleur et témoignages, la bigarrure des couleurs n’oblitère pas la violence à l’œuvre sur cette frontière sous haute surveillance.

mots-clés : Droits de l’homme • Frontière • Immigration • Réfugiés • Théâtre

Documentaire Arte Campus : Justice Climatique

Français

[💃🏛️Danse & Monument]
Lieu d’être au Familistère

Durée : 30 minutes
Réalisateur : Charlène Favier, David Ravel
Production : Charlie bus production

L’histoire de la rencontre entre une chorégraphe, un lieu unique et ses habitants. Pendant la période de résidence artistique, la caméra accompagne Annick Charlot dans l’adaptation du spectacle « Lieu d’être » aux bâtiments si particuliers du Familistère de Guise. Écrin d’une utopie sociale, le Familistère devient plateau, le temps d’une aventure humaine et d’une création artistique sur le vivre ensemble.

« Lieu d’être » est à la fois résidence in situ, projet de sensibilisation et spectacle-événement. Il associe les usagers d’un lieu jusqu’à les intégrer physiquement au spectacle. Il est de ces rares utopies artistiques réalisées. Dans le film, le spectacle est accueilli dans un lieu qui a nourri sa pensée, au cœur d’une des plus belles constructions utopiques, le Familistère de Guise.

Ce documentaire retrace l’histoire de la rencontre entre une chorégraphe, une pièce à ciel ouvert et des habitants. Il s’agit de rendre perceptibles les changements que ce projet artistique provoque dans ce lieu unique, d’observer la métamorphose qu’offre la création artistique à tout un chacun.

mots-clés : Spectacle • Danse • Alternatif • Architecture • Théâtre • Création • Patrimoine

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Comment voir les films ?

Logo arte campus

OnArchitecture est une archive audiovisuelle sur l’architecture et le monde dans lequel nous vivons. Une collection de 650 vidéos – et ce n’est pas fini – produites par Felipe De Ferrari et Diego Grass depuis 2007, offrant un panorama large et critique de l’environnement bâti.

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OnArchitecture est accessible en ligne à cette adresse : https://search.ebscohost.com. Identifiez-vous en sélectionnant votre établissement et en utilisant vos identifiants école.

Accédez à On Architecture sur le site ArchiRès via les « Accès rapides » .

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OCTOBRE 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS [du 15/10/25 au 15/11/25]

Chaque mois, la médiathèque vous invite à découvrir 10 films documentaires soigneusement sélectionnés pour nourrir votre réflexion sur l’architecture, l’urbanisme, et les enjeux sociétaux. ⚠️ Avant de visionner : Pensez à activer votre connexion en suivant les...

MAI 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS [du 01/05/25 au 31/05/25]

Chaque mois, découvrez une sélection thématique de 10 films, choisis parmi nos plateformes de streaming, abordant des sujets variés tels que l’architecture, les villes, l’habitat, la nature, l’environnement, le climat, la scénographie, les arts vivants, l’espace...

MARS 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS [du 01/03/25 au 31/03/25]

Chaque mois, découvrez une sélection thématique de 10 films, choisis parmi nos plateformes de streaming, abordant des sujets variés tels que l’architecture, les villes, l’habitat, la nature, l’environnement, le climat, la scénographie, les arts vivants, l’espace...

FÉVRIER 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS [du 01/02/25 au 28/02/25]

En écho à l’actualité, la médiathèque vous propose une sélection de 10 films autour des villes, de l’habitat, de l’environnement, du climat, de l’espace public, de la science du vivant, de la sociologie, de la technologie, du féminisme, du design et de la mobilité....

JANVIER 2025 : 10 FILMS, 1 MOIS [du 01/01/25 au 31/01/25]

En écho à l’actualité, la médiathèque vous propose une sélection de 10 films autour des villes, de l’habitat, de l’environnement, du climat, de l’espace public, de la science du vivant, de la sociologie, de la technologie, du féminisme, du design et de la mobilité....

25ème édition «le mois du doc», du 1er au 30 novembre 2024

Pour célébrer la 25e édition du mois du doc en ce mois de novembre, la médiathèque met à l’honneur une sélection de films issus de son fonds DVD et des plateformes de streaming Arte Campus et Tënk, autour du thème de l’événement : « Petite Planète ».

L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM)

179 rue de l’Espérou
34093 MONTPELLIER cedex 5
Tél.: +33 (0)4 67 91 89 89
www.montpellier.archi.fr

La médiathèque se situe au 1er étage de l’école.